uxorem tuam

Dans mon précédent post, je traitais de l'utilité d'avoir un travail dans notre société. Et le besoin ? Quel besoin de s'astreindre à un châpelet de règles ? peut être de retrouver un père, une mère, et de n'être ainsi jamais abandonné à son soi ?

Le monde du travail reste, malheureusement, heureusement, superficiel : on ne se parle pas, on communique ; on ne s'écoute pas, on entend ; certains ilôts parviennent à éluder cela, mais là on ne travaille plus, on fait ce que l'on aime. 

OUI, vous me rétorquerez, je viens d'une famille aisée...

Je sors d'un cursus en apprentissage, j'ai donc mis de l'argent de côté et j'ai droit aux allocations chômages pendant un an; qui plus est, mes recherches d'emploi actuelles s'avèrent infructueuses(confère l'image).

Outre des facilités financières qui ne m'exhortent pas à trouver un travail rapidement, je me pose la question de la réelle utilité d'avoir un travail : dans une société qui vous offre le luxe de ne pas travailler, de profiter pleinement de vos loisirs (si, les tarifs chômeurs existent - et l'accès à la bibliothèque est même gratuit -!), tout en n'ayant pas à fréquenter des personnes avec qui vous n'avez aucun centre d'intérêt, où se trouve l'utilité de travailler ?

D'un évenement négatif, ma chute sociale après cinq années de bons et loyaux services auprès de l'Université française, je souhaite aller vers il renascimento, ma renaissance ; car je suis persuadé que nos vies humaines ne sont qu'une répétition de l'histoire : croissance, déclin, renaissance.

Vous venez avec moi ?